Les Shirley et Reset

Hier, j’ai été voir Reset et Les Shirley à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières. C’était la première fois que j’allais à cet endroit, et j’ai bien aimé, surtout que les billets étaient seulement 30$. À ma surprise, il n’y avait qu’une poignée de personnes : nous devions être à peine quarante. Ça donnait donc un spectacle assez intime, qui me rappelait un peu la fois où j’avais vu Les Shirley à l’UQTR, le 6 octobre 2022, où nous étions encore moins nombreux à y assister. Une autre chose positive à être peu nombreux : il y avait encore du stationnement à quelques mètres de la porte d’entrée. Fantastique!


Je n’avais aucune idée de qui allait jouer en premier. J’étais certain que Les Shirley allaient ouvrir pour Reset, mais finalement, ce fut l’inverse. Je ne suis pas un grand fan de Reset, mais maudit que le chanteur a l’air d’un gars sympathique. Et il faut lui donner ça, 30 ans dans le domaine, ce n’est pas rien. Avec la vidéo sur l’écran à l’arrière, ça ajoutait beaucoup d’ampleur au spectacle malgré la petite foule.


Pour Les Shirley, j’étais un peu déçu de voir que Lisandre Bourdages n’était pas là. J’aime toujours quand ce sont les trois Shirley “classiques”. De ce que j’ai cru comprendre, elle jouait avec son autre groupe, No Bro, qui avait donné un spectacle la veille.


J’ai l’impression que pour les groupes de punk ou de métal, ou ceux qui font de la musique énergique, c’est plus difficile de performer devant une petite foule, car l’énergie n’est pas la même. C’est généralement difficile d’aller chercher de l’énergie chez les gens; c’est une ambiance plus décontractée, plus tranquille. Par contre, de mon point de vue, j’apprécie aussi ce genre de spectacle, car ça permet de voir les groupes de plus près et de vraiment apprécier leur performance.


Bref, c’est toujours agréable de voir Les Shirley live; ça termine bien l’année. Je suis surpris du peu de gens qui étaient là. Je m’attendais quand même à une salle comble ou qu’on soit un peu pactés, mais je ne m’en plains pas. J’aime encore plus ces petits spectacles intimes.

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